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Le sujet du jour ? Halloween. Un thème qui glace le sang mais qui permet aussi tous les délires culinaires et qui, visiblement, a inspiré notre chef pâtissier de la région alréenne. Ce mercredi soir, il sera jury du Meilleur Pâtissier sur M6, aux côtés de Cyril Lignac et de Mercotte, et proposera lors de la master class un gâteau qu’il qualifie lui-même d’effrayant… La recette, qu’il ne souhaite bien entendu pas dévoiler avant, a effectivement de quoi faire frémir !

 

Globe-trotter de la pâtisserie, Maëlig Georgelin a commencé sa carrière chez Georges Larnicol, un Meilleur ouvrier de France à l’âge de 16 ans, avant de prendre son envol pour d’autres horizons. De Quiberon aux Antilles, en passant par Reims, Genève, Courchevel, la Corse, Londres et Locguénolé, le pâtissier breton pose finalement ses valises à Etel (Morbihan) en 2009. Avec 10 ans d’expérience en poche, il ouvre sa première pâtisserie, Au Petit Prince.

Maëlig Georgelin. Le Petit Prince de la pâtisserie à la TV

En 2012, il entre dans le cercle des Relais dessert. « Tout au long de ma carrière, j’ai eu de la chance. J’ai fait de belles rencontres. J’étais au bon endroit au bon moment. J’ai beaucoup appris auprès de gens prestigieux, j’ai écouté leurs conseils et j’ai mis à profit toutes les techniques. J’ai touché à beaucoup de matières premières différentes, ce qui me permet aujourd’hui de proposer des produits inédits à ma clientèle et… de côtoyer des gens passionnants ». En une dizaine d’années, il a ouvert trois autres boutiques Au Petit Prince en Morbihan (Baud, Auray et Carnac) et un laboratoire de 450 m² à Pluvigner (*).

Deux années de suite, j’ai remporté la place de « bûche chouchou » de Mercotte

Le jeune homme, qui avoue également ne jamais avoir compté son temps, joue depuis quelque temps la carte médiatique. Là encore c’est une rencontre qui a tout déclenché. « Il y a cinq ou six ans, je présentais mes bûches à Paris lors d’un salon. Deux années de suite, j’ai remporté la place de « bûche chouchou » de Mercotte ». Une relation amicale s’est nouée entre la blogueuse culinaire et le jeune pâtissier. Et tout s’est très vite enchaîné. Dans le sillage des émissions culinaires présentées sur M6, un premier concours de pâtisserie amateur a vu le jour à Auray en 2016. Un succès en entraînant un autre, deux autres éditions ont été organisées pour le plus grand plaisir du public qui se masse de plus en plus nombreux dans le Petit théâtre. À tel point que pour fêter les 10 ans de la maison pendant le prochain concours, le jeune homme envisage déjà d’envahir le centre culturel Athéna…

La télé pour revaloriser le métier

Mais le jeune artisan ne s’arrête pas là. Depuis quelques mois, il enchaîne les émissions de télévision. « Cela m’amuse beaucoup. Je profite de toutes ces opportunités qui me permettent de rencontrer des références de la gastronomie française. C’est impressionnant et ce sont des expériences très ludiques qui changent de la vie quotidienne. Mais je n’oublie jamais d’où je viens et que c’est grâce à mon équipe de 24 salariés que tout cela est aujourd’hui possible », explique-t-il. « En quelques années, ce type d’émissions très populaires a totalement changé l’image de l’artisan pâtissier. Ces chefs médiatiques et talentueux contribuent à revaloriser les métiers de bouche », se réjouit Maëlig Georgelin.

 

 

Ce mercredi soir, le Morbihannais goûtera donc aux réalisations à la fois terrifiantes et gourmandes des candidats de l’émission Le Meilleur Pâtissier. Il présentera également une pièce originale sur le thème d’Halloween. Ceux qui le souhaitent pourront d’ailleurs déguster ce gâteau effrayant le 30 octobre à Auray. Le pâtissier participera ensuite au jury des Rois du gâteau et accueillera dans sa boutique la création du vainqueur pendant un mois. Il fera également partie du casting du Meilleur Pâtissier – Les Célébrités, où il fera équipe avec une vedette du show-business. Enfin, il vient d’être sélectionné pour un projet télé qu’il tournera en novembre pour une diffusion en juin 2019… Un calendrier bien rempli.

(*) Portes ouvertes au laboratoire de Pluvigner le 8 décembre avec visite guidée et dégustation




Article du journal Le télégramme, le 27mai 2013

Vendredi dernier, la pâtisserie « Au Petit Prince », dirigée par Maëlig et Émeline Georgelin, a ouvert une boutique au centre-ville, « une évidence, car des baldiviens venaient à Etel, notre première boutique créée en 2009 », soulignent ces deux enfants du pays, tout heureux de ce retour aux sources; à 34 et 29 ans, frère et sœur, ils forment un tandem performant à la tête d’une enseigne haut de gamme, qui propose des pâtisseries surprenantes et créatives telles que macarons irrésistibles, chocolats fins invitant au voyage, confiseries originales, spécialités bretonnes… Depuis bientôt quinze ans, Maëlig n’a cessé de progresser en travaillant dans des établissements de renom, France ou à l’étranger, décrochant ainsi de multiples distinctions. « En septembre 2012, les Relais Dessert International nous ont accueillis: cette association, qui regroupe les 80 meilleurs pâtissiers du monde, promeut l’excellence de la pâtisserie française et,… cerise sur le gâteau, Maëlig en est aujourd’hui le plus jeune membre », s’enthousiasme Émeline, chargée de la gestion de l’enseigne et de la vente de toutes ces saveurs aux couleurs variées, auxquelles, il faut bien l’avouer, il est bien difficile de résister!

 




Article du journal le Télégramme, samedi 10 novembre 2012

 

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Robe réalisée par l’atelier « Au petit prince  » à Etel

Depuis hier et jusqu’à dimanche soir 19h, le Salon du chocolat de Bretagne attend les gourmands à Chorus. De nombreux meilleurs ouvriers de France, des chefs cuisiniers et des professionnels de la pâtisserie présentent leurs savoir-faire. Sur les étals, les visiteurs auront l’embarras du choix pour se faire des réserves de chocolats, macarons, thé ou épices, entre autres, pour l’hiver.




De gauche à droite, Maëlig Georgelin, vice-président du syndicat des pâtissiers-confiseurs-chocolatiers-glaciers du Morbihan (2ème à partir de la gauche), Marc Rivière (4è), champion du monde de pâtisserie à Lyon, en 2009, et Alain Chartier (1er à droite) président du syndicat.

Article du journal Le Télégramme le jeudi 18 octobre 2012

Le syndicat des pâtissiers-confiseurs-chocolatiers-glaciers du Morbihan organisait, mardi, à Theix, une formation sur les « bûches de Noël tendance ». Pour cette première journée de formation, le président, Alain Chartier, avait sollicité Marc Rivière, champion du monde de pâtisserie à Lyon, en 2009, et aujourd’hui chef pâtissier chez Potel et Chabot, à Paris.

Le cours de 8h avec présentation, dégustation et analyse en fin de session se déroulait à l’école des Dessert, l’établissement d’Alain Chartier, et réunissait une dizaine de patrons pâtissiers du Morbihan (dont trois femmes). « Ce que nous voulons, c’est nous former, travailler ensemble, échanger et renouveler  nos pratiques pour être créatifs et innovants », a souligné Alain Chartier. « Apporter des idées nouvelles, rapatrier, pourquoi pas, des modes d’ailleurs et pouvoir se les approprier avec le savoir-faire local. La pâtisserie est un jeu de construction ».

« Fédérer nos savoirs »

Maëlig Georgelin, le jeune vice-président et pâtissier à Etel (Au petit prince), ajoutait: « Cette journée nous a permis de fédérer nos savoirs et pratiques, de nous ouvrir à de nouvelles idées, de nouvelles textures et d’échanger. En bref, une formation très enrichissante pour nous tous ».

Cinq bûches de textures, saveurs et compositions différentes étaient proposées à la dégustation critique des professionnels.




Ils ne sont que quatre en Bretagne, dont deux dans le Morbihan, à posséder cette distinction. Et Maëlig Georgelin est le plus jeune au monde ! (Photo V. L. B.)

C’était pour lui un rêve qu’il pensait presque inaccessible… Pourtant, l’Étellois Maëlig Georgelin vient d’entrer dans le cercle très fermé des labellisés «Relais dessert international», à seulement 29 ans !

Lorsque j’ai entendu le résultat, j’ai pleuré, c’était trop d’émotion… Il ne s’agissait pas seulement d’être apprécié de ma clientèle, c’était bien plus encore… Être reconnu par ses pairs. Ces pâtissiers prestigieux dont j’admire le talent depuis des années et dont je possède tous les livres. Je devenais l’un des leurs».
Originaire de Baud, Maëlig Georgelin, du haut de ses 29 ans, a franchi, lundi, à Yssingeaux, une marche de plus dans un parcours déjà remarquable. À l’issue d’une démonstration magistrale, ses deux créations (gâteau et chocolat) ont convaincu les 80 maîtres pâtissiers qui composent le cercle très fermé des «Relais dessert international».

 

Un gage d’excellence

Créé dans les années 70, ce titre récompense l’excellence de la pâtisserie française. Autant dire le gratin de la gastronomie. «C’est un peu comme trois étoiles au guide Michelin», explique fièrement le jeune homme.
Et n’y entre pas qui veut. Il faut être parrainé par plusieurs membres, solliciter une demande, être sélectionné, puis convaincre un jury international. Cette année, sur douze dossiers présentés, cinq étaient retenus. Deux Français, un Anglais, un Italien et un Japonais. Tous ont reçu la précieuse distinction mais ce qui distingue Maëlig de ses concurrents, c’est tout d’abord son jeune âge – il est aujourd’hui le plus jeune à posséder le label – et puis sa situation géographique toute à fait inédite. «Imaginez une petite commune de 2.000 âmes comme Etel, un village un peu perdu en Bretagne. La plupart des pâtissiers qui font partie des Relais dessert international ont pignon sur rue dans de grandes métropoles… Moi, je ne rentre pas dans les critères classiques à tel point qu’ils m’ont classé dans les coups de coeur de l’année».

 

Qualité et créativité

Cette distinction était un rêve qu’il ne pensait pas atteindre si tôt dans sa carrière. Mais une rencontre et beaucoup de travail lui ont permis de décrocher le précieux sésame. «Je m’étais fixé quelques objectifs comme entrer dans ce cercle avant 40 ans et avoir ma boutique à 30 ans. J’en ai 29 et j’ai déjà tout. C’est merveilleux. Maintenant, il va falloir continuer pour réussir à rester dans l’excellence».
Cette excellence, Maëlig l’a toujours recherchée et ce n’est pas un hasard s’il en est là aujourd’hui. Passionné de pâtisserie depuis sa plus tendre enfance, il a appris auprès de sa mère puis passé deux CAP de pâtissier et de chocolatier, avant de travailler auprès de maîtres réputés et étoilés en France et à l’étranger. Enfin, il a ouvert, en mars 2009, avec sa soeur Emeline, leur charmante boutique d’Étel.
Baptisée «Le petit prince», du nom qui correspond à la traduction française de son prénom breton, son enseigne propose aujourd’hui des produits haut de gamme, colorés et inédits, toujours innovants. Des gâteaux aux saveurs originales inspirées de la Bretagne ou du Japon, y côtoient des bonbons tout aussi insolites. Des noms évocateurs viennent ponctuer ses créations. Et c’est cette alchimie qui a séduit ses maîtres.

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Article du journal le télégramme, le 10 mars 2009

 

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Seul professionnel doublement titré meilleur chocolatier de France, Pascal Piermattei avait fait de sa pâtisserie-chocolaterie ételloise une adresse très renommée. Maëlig Georgelin et sa sœur Émeline, originaires de Baud, prennent aujourd’hui la suite. Dans le métier depuis dix ans, Maëlig a commencé comme apprenti auprès d’un meilleur ouvrier de France, M. Larnicol à Quimper. Il a continué dans des maisons prestigieuses à Quiberon (chocolaterie Le Roux) aux Antilles, à Londres chez le chocolatier Marc Demarquette, médaillé d’or aux Great Taste Awards. A titre personnel, il a déjà été distingué par le premier prix de pâtisserie-confiserie au concours de la foire de Genève. A Etel, Maëlig Georgelin continue les spécialités primées de Pascal Piermattei (Rocandises, Huîtres de chocolat et « barre d’Etel ») en y ajoutant les siennes, comme le macaron « Petit Prince » à l’anis du Liban et au chocolat: « Beaucoup de saveurs et couleurs variées, inspirés de ses voyages », note Émeline, qui troque son emploi d’éducateur sportif pour s’occuper de la vente et de la gestion. Quant au nom « Le Petit Prince » choisi comme enseigne, Émeline explique qu’il s’agit d’une illustration du prénom Maëlig, issu de Maël, prince breton. Le Petit prince continue aussi le dépôt de pain, avec le même artisan-boulanger.

Pratique Le Petit Prince, place de la Mairie, ouvert du mardi au samedi, de 8h à 19h et le dimanche de 8h à 13h et de 16h à 19h. Tél. 02.97.55.30.53.