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C’est le retour du concours de pâtisserie amateur à Auray (Morbihan), ce samedi 2 octobre 2021. Six candidats venus de toute la France devront prouver leur talent avec du chocolat pour cette 5e édition.

Maëlig Georgelin (Au Petit prince), fondateur du concours de pâtisserie amateur, organise la 5e édition, samedi 2 octobre 2021, à Auray (Morbihan). La thématique : tout chocolat. |Ouest-France Marie MERDRIGNAC.Publié le 

Maëlig Georgelin (Au Petit prince), fondateur du concours de pâtisserie amateur, organise la 5e édition, samedi 2 octobre 2021, à Auray (Morbihan). La thématique : tout chocolat. |

C comme candidats

Ils sont six, venus de toute la France et ils vont s’affronter lors de la finale du concours de pâtisserie. Ils ont été sélectionnés sur dossier​, précise Maëlig Georgelin, pâtissier chocolatier (Au Petit prince) et fondateur de ce concours pour amateurs le plus important de France​.

Après une pause d’un an liée au Covid-19, la compétition revient pour sa 5e édition. Une quarantaine de candidatures ont été reçues en tout. Pour concourir, il fallait présenter le détail de deux recettes, un cake et un gâteau, en respectant le thème…

Auray. Les pâtissiers amateurs s’affronteront autour du chocolat…



En partenariat avec Ouest-France pour la fête des Mères, la pâtisserie chocolaterie Au petit prince à Auray (Morbihan) offre trois lots composés de sa création originale « Une pièce de mon cœur » et de son livre de recettes. Pour tenter de gagner, c’est tout simple : il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.

La pâtisserie chocolaterie Au petit prince ne manque jamais d’imagination pour de nouvelles créations originales destinées à accompagner les temps forts de l’année, dans le pays d’Auray (Morbihan). Pour cette fête des Mères, dimanche 30 mai 2021, l’équipe d’Au petit prince a réalisé une bouchée spéciale en forme de cœur, avec une pièce de puzzle qui se détache au centre, pour dire aux mamans qu’on les aime : « Une pièce de mon cœur ».

Sa composition ?

Sa composition ? Il s’agit d’un praliné croustillant aux pistaches de Sicile, relevé d’une pointe de fleur de sel et enrobé en chocolat noir. Et elle est à gagner dans le cadre d’un partenariat avec Ouest-France pour la fête des Mères : la pâtisserie Au petit prince offre trois ensembles composés de cette création et du livre publié par Maëlig Georgelin, Mes ateliers de pâtisserie, 25 thèmes, 100 recettes.

Comment participer ?

Pour tenter de les remporter, rien de plus simple : il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu mardi 25 mai 2021.

Les gagnants pourront aller retirer leur lot dans l’une des boutiques Au petit Prince. Entreprise récompensée, cette année, pour son dynamisme par la Chambre de métiers. Au petit prince, créée et pilotée par le chef chocolatier et pâtissier Maëlig Georgelin avec sa sœur Emeline, est installée à Pluvigner (où se situe le laboratoire de fabrication), avec des magasins à Auray, Carnac, Belz, Locoal-Mendon et Baud.

Formulaire de participation




Maëlig Georgelin, entouré des représentants de la Chambre des métiers et de la banque partenaire. | OUEST FRANCE

Jeudi 11 mars 2021, les représentants de la Chambre de métiers et de l’artisanat Bretagne et la Banque Populaire Grand Ouest ont remis le prix Stars et métiers 2020 à la chocolaterie basée à Pluvigner.

Le prix Entrepreneur

Depuis plus de 25 ans, la Chambre de métiers et de l’artisanat Bretagne et la Banque Populaire Grand Ouest s’unissent pour mettre en valeur des entreprises particulièrement méritantes.

« Les remontées d’informations se font via nos agences », explique Jérôme Garel, directeur de Groupe Morbihan Est.

Pour l’année 2020, le jury a retenu la pâtisserie chocolaterie Au Petit Prince, « pour son dynamisme entrepreneurial et le développement de l’entreprise ». Jusqu’à dépasser aujourd’hui le seuil des 50 salariés.

Magasins, laboratoireet boutique en ligne

Pour y parvenir, Maelig Georgelin, le responsable, a œuvré dans plusieurs directions. L’action la plus importante a été la création d’un laboratoire dans la zone artisanale du Talhouet.

Avec cette surface bien équipée de 400 m2, l’équipe a pu « répondre plus facilement à la demande des différents points de vente », explique Émeline Georgelin, l’associée. La demande a augmenté avec la création de nouveaux magasins installés aujourd’hui à Belz, Carnac, Auray, Baud et Locoal-Mendon.

L’autre atout qui a captivé le jury, c’est le dynamisme de la boutique en ligne. « Nous l’avons lancée en 2015 mais nous avons refait le site en 2020 », ajoute-t-elle. Résultat, les chocolats partent dans toute la France.

Bientôt un magasin au labo

« Depuis quelque temps, des clients nous demandent s’il y aura un jour un magasin près du labo », mentionne Maelig Georgelin. Ce sera chose faite en fin d’année grâce aux travaux qui le chef d’entreprise a prévu.

La surface actuelle va être doublée et passer à 800 m2« Cette extension sera consacrée à trois activités, détaille Émeline, une partie pour le magasin et les bureaux, une autre pour l’agrandissement du labo de fabrication ». Des recrutements vont accompagner cette évolution : une commerciale, une responsable administrative et financière vont rejoindre l’équipe.

Des surprises pour Pâques

Dans la tradition du Petit Prince, pas de fêtes sans la création d’une nouveauté. Ce sera encore le cas pour les prochaines fêtes de Pâques qui se préparent activement.

Maelig Georgelin a mis au point le gâteau Janaùba. Sur une base de croustillant noisettes, les fines bouches trouveront du crémeux au praliné, une compotée de framboises de ronces avec des pointes de citron vert sans oublier des œufs gourmands et des mouillettes.

Cette nouveauté est accompagnée par la déclinaison du thème Sous l’océan avec des créations originales nommées Poulpy, Nautilus ou Crazy Raie. Pas étonnant que le Petit Prince soit à nouveau invité pour le Salon du chocolat de Tokyo, en 2022.

Contact contact@aupetitprince.fr

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Maëlig Georgelin et deux des produits envoyés au Japon : les îlots de Saint-Cado et les bonbons Tempête. | OUEST FRANCE

Les produits du Petit Prince, basé à Pluvigner (Morbihan), étaient exposés dans les salons du chocolat japonais entre le 20 janvier et le 14 février 2021

Les pavés de Saint-Goustan, les îlots de Saint-Cado ou encore les petits menhirs de Carnac, ces spécialités qui mettent à l’honneur le Morbihan peuvent maintenant être dégustées… au Japon. Une expérience  au-delà des rêves  ​que relate Maëlig Georgelin, cogérant avec sa sœur Émeline de la pâtisserie Au Petit Prince, basée à Pluvigner (Morbihan).

Du salon de Paris…

C’est lors de son premier salon du chocolat à Paris, en octobre 2019, que Maëlig Georgelin rencontre des Japonais qui lui proposent de vendre ses chocolats dans leur pays.  Ils ont aimé l’originalité de mes produits ​, raconte le pâtissier. C’est aussi sa proximité avec le chef Henri Leroux, l’un des premiers Français à s’être exporté au Japon, qui a rassuré les partenaires japonais sur le  gage de qualité  ​du Petit Prince.

 C’était déjà un rêve d’amener mes collaborateurs à Paris, mais on ne s’attendait à rien d’autre ​, se souvient Maëlig. Déjà une  aventure  ​pour l’entreprise, qui ne faisait pourtant que commencer.

… à celui de Tokyo

Après plus d’un an d’organisation, la chocolaterie pluvignoise a donc été sélectionnée pour participer aux salons de l’entreprise japonaise Isetan. Pour Maëlig Georgelin,  c’est une fierté d’être retenu en tant que producteur de province aux côtés de Meilleurs ouvriers de France (Mof) et de chocolatiers de grandes villes. 

Le stand du Petit Prince dans un des salons japonais, partagé sur Instagram. | OUEST-FRANCE

Les salons ont eu lieu à Tokyo et dans six autres villes du Japon, du 20 janvier au 14 février 2021, à l’occasion de la Saint-Valentin. Introduite par des fabricants de chocolat au milieu du XXe siècle, elle se fête aussi au Japon. D’ailleurs, historiquement  c’était aux femmes d’offrir du chocolat aux hommes ​, explique Maëlig.

La production a été un  véritable défi  ​pour l’équipe du Petit Prince qui n’avait jamais eu une telle commande : 600 kg de chocolat à envoyer juste après les fêtes de fin d’année qui ont été fructueuses.

« On a montré qu’on savait faire »

Dans les cuisines du Petit Prince, une employée partage fièrement avec ses collègues des publications de Japonais sur les réseaux sociaux en compagnie des chocolats de l’entreprise. Pour Maëlig Georgelin,  si on est au Japon aujourd’hui, c’est que tout le monde est compétent. C’est le travail de toute l’équipe qui est récompensé

Ils seront normalement à nouveau partenaires pour l’année prochaine, et cette fois le chef pâtissier espère pouvoir sillonner le Japon. Il envisage peut-être même d’essayer d’autres salons en Asie.  Quand on a créé l’entreprise il y a douze ans, l’international semblait inaccessible. Maintenant, on traduit notre site internet en anglais et on développe une stratégie pour l’international. Si une opportunité se présente, on la saisira mais on va y aller tranquillement. On a montré qu’on savait faire, c’est le principal. 

Au Petit Prince recrute

Outre l’international, les projets de la pâtisserie sont nombreux sur le territoire local. Dans un mois, les travaux d’agrandissement du laboratoire de Pluvigner démarrent. Maëlig Georgelin prévoit 400 m² supplémentaires avec l’installation d’un magasin sur place. Avec en plus la récente ouverture d’une boutique-salon de thé à Belz, l’équipe du Petit Prince a besoin de bras supplémentaires.  On recrute en priorité des boulangers à Carnac, des cuisiniers à Belz et des livreurs à Pluvigner ​, détaille le gérant.

Candidatures par mail à contact@aupetitprince.fr

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Au Petit Prince, Émeline, cogérante et Mélodie. | OUEST FRANCE

Première étape : le biscuit viennois

Deux commerces de bouche se sont installés début novembre. Ils ont vécu leurs premières fêtes avec de belles surprises.

Le boulanger-pâtissier Au Petit Prince a prix la succession d’une institution, la boulangerie Bertic et le boucher-traiteur, la Boucherie de la presqu’île a remplacé le traiteur Patrick Lubiato. Ils ont été tout les deux très surpris par leurs excellents résultats, avec des ventes supérieures aux attentes.

Au Petit Prince, renfort des équipes

« Nous avons été très bien accueillis par la commune et les Belzois. Nos clients Étellois nous ont suivis et nous faisons la connaissance avec une nouvelle clientèle locale et des environs. Nous avons été très surpris par le dynamisme commercial de la ville. Notre chiffre d’affaires est supérieur à nos attentes, c’est une belle surprise qui dépasse nos espérances et pourtant, le salon de thé n’est pas ouvert », note Émeline, cogérante.

Devant le succès, l’équipe composée de douze salariés doit être renforcée. « Je recrute deux ou trois personnes pour répondre qualitativement aux attentes des clients, précise Émeline. La proximité de notre collègue Thierry Hafnaoui n’est pas une difficulté. Nous nous complétons, nous n’avons pas la même production, nous sommes complémentaires. »

La Boucherie de la presqu’île surprise

Prenant la succession du précédent traiteur en novembre, Antonio, le responsable du magasin a été surpris. « Nous ne nous attendions pas à autant de monde. L’équipe qui était présente les fêtes précédentes a trouvé que c’était plus calme que d’habitude. Après quelques semaines d’ouverture, les résultats nous surprennent. Nous avons présenté des nouveautés. Les clients sont contents, les retours sont bons. D’anciens clients qui ne venaient plus reviennent, c’est très bien. Nous allons continuer sur cette voie. »

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Recette festive. Le chef pâtissier d’Au Petit Prince, qui publiera un nouveau livre de recettes à l’automne 2021, propose de réaliser une bûche pour huit personnes.

Première étape : le biscuit viennois

Monter au fouet 45g de jaunes, 110g d’oeufs entiers, 90g de sucre et laisser prendre du volume. Ensuite monter au fouet 70g de blancs et les serrer avec 90g de sucre. Mélanger tout délicatement au fouet en y ajoutant 55g de farine (T55) et mélanger à nouveau avec le fouet. Étaler avec une palette coudée sur une plaque (30×40) sur une feuille de papier cuisson. Cuire à 240° C 6 à 7 minutes, le biscuit va prendre beaucoup de coloration et dès sa sortie du four, le retirer de la plaque.

Deuxième étape : la ganache montée Azélia

Bouillir 100g de crème entière liquide (30% de MG) avec 10g de sucre inverti et 10g de glucose. Verser en 3 fois, au fouet, le mélange chaud sur 145g de chocolat au lait Azélia 35%, préalablement fondu au bain-marie ou au micro-ondes pour réaliser une émulsion. Mixer pour parfaire l’émulsion avec un mixeur plongeur. Ajouter 250g de crème liquide entière (30% de MG) au fouet. Mettre la préparation au réfrigérateur 24 h. Le lendemain, monter la crème au fouet à vitesse moyenne pour obtenir une texture légèrement ferme mais tout de même souple.

Troisième étape : le crémeux vanille Opalys

Commencer par bouillir 50g de crème liquide (30% de MG), une demi-gousse de vanille fendue et grattée et 25g de glucose. Faire fondre 65g de chocolat blanc Opalys 33% au bain-marie ou au micro-ondes et ajouter 20g d’huile de pépins de raisin. Réaliser une émulsion en versant le mélange chaud sur le chocolat et l’huile en 3 fois minimum au fouet. Mixer avec un mixeur plongeur pour parfaire l’émulsion. Mettre au réfrigérateur 12 h pour faire prendre le crémeux.

Quatrième étape : la ganache montée Opalys 33%

Chauffer 25g de crème, 4g de sucre inverti, 4g de glucose et une demi-gousse de vanille fendue et grattée. Verser en 3 fois, au fouet, le mélange chaud sur 35g de chocolat blanc Opalys 33% préalablement fondu au bain-marie ou au micro-ondes pour réaliser une émulsion. Mixer avec une mixeur plongeur pour parfaire l’émulsion. Ajouter 50g de crème liquide froide au fouet puis mettre au réfrigérateur 24 h. Le lendemain, monter la crème au fouet à vitesse moyenne pour obtenir une texture légèrement ferme mais tout de même souple.

Dernière étape : le montage

Retourner le biscuit sur une autre feuille de papier cuisson et décoller délicatement la feuille. Monter la ganache Azélia au fouet pour obtenir une texture assez souple. Étaler 325 g de ganache montée Azélia sur le biscuit. Pocher des boudins de crémeux vanille avec une poche munie d’une douille unie de 10 mm sur la longueur. Parsemer noisettes torréfiées concassées. Couper les bordures pour avoir un rectangle bien net. Rouler en serrant bien et placer la buche enveloppée dans le papier cuisson idéalement dans un moule à bûche. Mettre au congélateur 1 heure. Démouler la buche et masquer la avec une fine couche de ganache montée Azélia. Lisser à la palette. Couper les extrémités pour avoir quelque chose de bien net. Monter la ganache vanille au fouet pour obtenir une texture bien souple. Sur le dessus, dresser des vagues avec une poche munie d’une douille à Saint-Honoré. Finalement, décorer avec des noisettes concassées passées à la poudre d’or et conserver au réfrigérateur jusqu’à la dégustation.

 




Maëlig Georgelin, chef pâtissier, créateur et dirigeant avec sa sœur Émeline de l’entreprise Au Petit Prince.

En 2009, le chef pâtissier chocolatier Maëlig Georgelin créait, avec sa sœur Émeline, la première boutique Au Petit Prince. D’Auray à Pluvigner, la PME emploie aujourd’hui quarante salariés et vend ses produits jusqu’au Japon.

Entretien avec Maëlig Georgelin, chef pâtissier chocolatier, créateur et dirigeant avec sa sœur Émeline de l’entreprise Au Petit Prince.

Comment traversez-vous ce reconfinement ?

L’impact est très important. Nous avons fermé la boutique d’Auray la semaine dernière car il n’y a personne en ville. Étel et Carnac restent ouvertes, Baud l’était aussi ce week-end. La question : comment va se passer Noël ? On espère un déconfinement début décembre.

Malgré tout, vous poursuivez vos projets ?

En mars, nous étions trente-quatre salariés. Aujourd’hui quarante. Début décembre, nous ouvrons deux boutiques à Belz [transférée d’Étel, elle proposera aussi vingt-deux places assises en salon de thé] et Locoal-Mendon. Nous serons alors quarante et un, avec des implantations dans six villes (1). Nous avons des projets engagés, on va au bout. Nous nous développons aussi à l’international, notamment au Japon.

De quelle manière ?

En février, nous ferons partie des nouveautés du salon du chocolat de Tokyo, où nous sommes invités. Je ne pourrai y être, en raison du Covid, mais on aura un stand avec des vendeurs japonais. C’est une belle perspective et une fierté d’amener des produits bretons au Japon : nos Petits menhirs de Carnac, Îlots de Saint-Cado, Pavés de Saint-Goustan, etc.

Que représente cette présence au Japon ?

Pour une petite entreprise de province comme nous, c’est gratifiant. Une récompense du travail de tous dans l’entreprise depuis des années. On est ravis qu’il soit mis en avant à l’étranger. C’était inimaginable il y a onze ans quand on a commencé. D’Étel à Tokyo, c’est pas mal. Nous avons rencontré les Japonais au Salon du chocolat l’an dernier à Paris. Ils ont adoré nos produits. Le fait que j’ai travaillé autrefois chez Henri Le Roux [qui exporte au Japon], à Quiberon, m’apporte aussi une légitimité, un intérêt à leurs yeux. Henri Le Roux est pour moi un modèle. Il m’a appris la chocolaterie.

Comment se présente cette fin d’année ?

On sort notre nouvelle carte de Noël : gâteaux, bûches, etc. Nos calendriers de l’Avent ont été lancés début novembre. Ils connaissent un gros succès. Une entreprise en a commandé plus de 2 000. L’an dernier, nous avons recruté une commerciale en direction des professionnels, pour du cadeau d’affaires. Cela se développe bien. On travaille sur l’originalité du cadeau, la qualité et le savoir-faire local.

Quel dispositif en ce moment ?

On a remis en place celui du premier confinement. On a repris les livraisons à domicile. La boutique en ligne fonctionne aussi très bien. Nous avons relancé les recettes en direct les week-ends. On est en place, on fait face. Mais c’est délicat quand même.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

On reste dynamiques, créatifs. Maintenant, c’est dur : Pâques a été impactée, aujourd’hui Noël où on réalise une grosse part de notre chiffre d’affaires. On a la chance d’être solides, mais il ne faudrait pas trois ou quatre confinements.

Vous agrandissez vos locaux à Pluvigner ?

Nous avions investi 800 000 € pour construire notre bâtiment (450 m2), où nous sommes arrivés en juillet 2017. Nous réinvestissons 500 000 € pour l’agrandir de 400 m2, pour les parties administratives et fabrication, ainsi que stockage, notamment chocolaterie, et la création d’une boutique. Les travaux, pour lesquels on va faire travailler des entreprises locales, doivent débuter en février et être finis à l’été 2021. On investit pour l’avenir.

(1) Pluvigner, Auray, Carnac, Baud, Locoal-Mendon, Belz.

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Maëlig Georgelin, gérant d’Au Petit Prince, devant un de ses fontaines de chocolat. Le pâtissier travaille quinze tonnes de chocolat grands crus par an. 

Maëlig Georgelin est gérant d’Au Petit Prince, à Belz, dans le Morbihan. Dans le laboratoire, les délicieux arômes de chocolat chaud annoncent l’ambiance gourmande des créations du chocolatier. « Notre aventure a débuté à Etel, en 2009. Nous étions quatre, se souvient Maëlig Georgelin. Nous sommes actuellement 35 salariés. En 2021, nous serons 46 pour accompagner notre développement. »

L’évolution se concrétise par l’acquisition des magasins du boulanger Bertic, à Belz et Locoal-Mendon. Les travaux ont débuté pour transformer le magasin de Belz, 100 m2, qui suivront l’exemple du modèle de la boutique de Carnac, avec un salon de thé confortable, dans un cadre chaleureux, avec une capacité de 22 personnes.

« Nous souhaitions nous positionner à Belz. La ville est dynamique avec du passage. L’opportunité s’est présentée, nous l’avons saisie. C’est un honneur de poursuivre notre activité après la famille Bertic. Nous sommes fiers de continuer de faire vivre ce bel héritage historique de boulanger-pâtissier. De plus, il est préférable de reprendre un concurrent plutôt que de créer une nouvelle affaire », explique encore Maëlig Georgelin.

« Nous vendons du pain sur les sites où nous le fabriquons. C’est le cas à Carnac et bientôt à Belz qui livrera Locoal-Mendon. Nous travaillons avec du blé breton et une farine faite pour nos soins.  »

Douze salariés à Belz

Au Petit Prince propose une gamme de huit pains spéciaux, du snacking, avec des macarons, des pâtisseries et des chocolats fabriqués artisanalement dans le laboratoire, à Pluvigner.

Une équipe de douze salariés en CDI avec le chef cuisinier Erwann Kerjouan, (ex-sous-chef au restaurant étoilé Terre Mer, à Auray) et François Bertic, qui est le seul de la précédente équipe à tenter l’aventure.

Régaler les gourmands

Ensemble, ils répondront aux attentes gourmandes des clients. Les gammes sont renouvelées deux fois par an avec des pains spécifiques et des créations suivant les événements. « Notre objectif est d’apporter une offre différente, complémentaire des autres commerces, avec notamment le salon de thé. Cet investissement est important avec les deux boutiques. Cela s’accompagne également de plusieurs créations d’emplois dans le laboratoire. Nous souhaitons ouvrir en novembre, avec des opérations découvertes pour les clients.  Nos collaborateurs sont fidèles, nous grandissons ensemble ».

Tourné vers l’export

Le développement passe par l’international. Les ventes progressent en Arabie Saoudite et le pâtissier-chocolatier sera présent au salon de Tokyo en janvier 2021.

Déjà les chiffres de production annuels sont impressionnants : 15 t de chocolat grands crus du monde, 12 t de beurre AOP Poitou-Charentes, en saison 1 100 viennoiseries sont vendues par jour à Carnac. « Nous agrandissons le laboratoire de plus de 400 m2, (actuellement 450 m2), dès cette année, pour répondre à nos besoins », conclut le gérant.

Contact : contact@aupetitprince-etel.fr, www.aupetitprince-etel.fr

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Maëlig Georgelin multiplie les projets pour son entreprise Au Petit Prince, installée à Pluvigner (Morbihan). Le confinement a même donné un coup d’accélérateur à certains, comme la boutique en ligne. 

Nouvelles boutiques, agrandissement du laboratoire, site marchand, embauches… L’entreprise de pâtisserie chocolaterie Au Petit Prince, basée à Pluvigner (Morbihan) poursuit son ascension en misant sur le local.

 On étend notre maillage local.  C’est ainsi que le chocolatier et chef pâtissier Maëlig Georgelin, gérant d’Au Petit Prince, lancé avec sa sœur Émeline en 2009, décrit l’évolution de leur entreprise.

Plutôt que de s’installer à Vannes, Lorient ou Rennes, il ouvre deux nouvelles boutiques à Belz et à Locoal-Mendon.  On préfère s’installer dans de plus petites villes , justifie Maëlig Georgelin, déjà présent à Baud, Auray, Carnac et Étel – qui va déménager. Pas par manque d’ambition, au contraire. Mais pour rester dans le même esprit qu’aux débuts de la marque : faire du local.

« On mène beaucoup de projets de front »

Tant au niveau des produits – sauf pour le chocolat qui vient du monde entier,  tout ce qu’on peut acheter en Bretagne, on l’achète en Bretagne  – qu’en termes de compétences.  On recrute local , insiste le chef d’entreprise qui a vu le nombre de ses salariés passer de 4 en 2009, à 35 aujourd’hui, avec de récentes embauches. Des postes de chocolatier et de boulanger sont encore à pourvoir.  On veut être un acteur économique et dynamique pour les villes où on s’installe , ajoute encore Maëlig Georgelin.

D’où un déplacement de la boutique d’Étel – après onze ans et demi d’ouverture – vers Belz, dans les locaux de la boulangerie historique Bertic.  C’est un honneur de s’installer dans cette institution.  Après des travaux qui commenceront en octobre, la boutique de 100 m² accueillera  dans un cadre chic , comme celle de Carnac, prise en modèle de référence, un espace salon de thé, de la boulangerie avec une gamme de pains spéciaux faits à partir de farines issues de blés bretons, de la pâtisserie, des chocolats et du snacking.  On a recruté Erwann Kerjouan qui était sous-chef à Terre Mer, le restaurant étoilé d’Auray, pour s’en occuper. Il avait fait son apprentissage avec nous, il y a dix ans. 

Quant à la boutique de Locoal-Mendon – un autre magasin de la famille Bertic – plus petite, elle sera, à terme, agrandie pour ressembler aussi à celle de Carnac.  Le pain sera fabriqué à Belz et amené à Locoal-Mendon , ajoute Maëlig Georgelin.

Parmi les produits proposés dans les boutiques Au Petit Prince, cette guimauve enrobée de chocolat | OUEST-FRANCE

De telles annonces détonnent dans ce contexte post-confinement et épidémie de coronavirus. Mais le chef d’entreprise ne regarde pas en arrière.  Bien sûr on ne rattrapera pas ce qui a été perdu, surtout avec la période de Pâques. Mais on a mis à profit la période du confinement pour avancer et pour être le meilleur possible à la reprise. On mène beaucoup de projets de front, on a toujours fonctionné comme ça. 

Livraison à domicile et boutique en ligne

Des services comme la livraison à domicile vont perdurer, la boutique en ligne – une décision  accélérée par le confinement  va s’étoffer (on y retrouvera les vidéos des recettes réalisées en direct sur les réseaux sociaux depuis le confinement et qui ont lieu désormais une fois par mois – la prochaine sera la 12 juillet), de nouveaux produits (des wedding cakes, une nouvelle carte de pâtisseries d’été, de biscuits – les Petits sucrés) ont été imaginés, ou encore une gamme de bonbons au chocolat, JÔA, à destination des boulangers.  C’est à l’opposé de ce que font les industriels. La marque va rayonner dans seize départements, jusqu’en Dordogne, à partir du mois de septembre. 

Jusqu’en Arabie Saoudite

Enfin, pour stocker davantage et suivre le développement prévu à l’international (déjà réalisé pour l’Arabie Saoudite, en discussion pour le Japon), un agrandissement du laboratoire de Pluvigner, construit en 2018, est sur les rails. Une boutique s’y ajoutera, courant 2021, et occasionnera une dizaine d’embauches supplémentaires.

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Melvyn Le Bras durant l’un des ateliers de pâtisserie qu’il a effectué en suivant les conseils de Maëlig Georgelin, via internet.

Entretien avec Melvy Le Bras, collégien.

Comment as-tu été amené à cuisiner autant pendant le confinement ?

Dès le 27 mars 2020, maman m’a proposé de faire de la pâtisserie pendant un direct de Maëlig Georgelin sur Facebook. C’est un Baldivien. Je vais souvent à son magasin, au petit prince, avec mes parents. On aime bien aussi aller aux Salons du chocolat. De plus, maman participe chaque année à son concours organisé à Auray. La première recette était un brownie. C’était tellement bien qu’on a continué à le faire deux fois par semaine. J’ai réalisé tous les gâteaux proposés sur sa page Facebook, sauf les churros, car j’étais seul à la maison et qu’il fallait utiliser de la friture.

Comment t’y prenais-tu ?

Après avoir préparé les ingrédients (c’est souvent maman qui fait), je me connecte avec une tablette au compte Facebook du Petit Prince et j’écoute attentivement tout le déroulé de la recette. Jusque-là, je dégustais seulement avec maman et papa. Et maintenant, je pourrai les refaire à ma famille.

Vas-tu continuer à cuisiner maintenant ? Oh oui, j’adore. D’abord pour le côté scientifique, avec le mélange des ingrédients. Et pour le côté gourmandise.

De là à en faire ton métier plus tard ? Je ne sais pas encore ce que je veux faire. J’ai d’autres idées. Mais c’est un loisir que je souhaite vraiment continuer.

Autrement, comment as-tu vécu le confinement ?

Il y a eu des hauts et des bas. J’ai un jardin, tous mes proches sont en bonne santé. J’arrive à m’occuper. Je ne vais plus au collège depuis le 9 mars. C’est bizarre. Je fais mes devoirs, par le biais de l’ENT du collège. Je fais aussi du sport via Internet. Mes professeurs de l’École de Musique et de Danse de Baud prennent régulièrement contact avec moi et je jardine aussi.

Qu’as-tu trouvé le plus difficile ?

De ne pas pouvoir voir ma famille en dehors de mes parents, et la peur de commettre une erreur lorsque j’allais me promener pendant une heure avec mon papa. Alors que j’ai tout le temps été confiné, j’ai quand même peur de contaminer quelqu’un.

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