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Bonne nouvelle pour les gourmands : Maëlig Georgelin, chef pâtissier et chocolatier d’Au petit prince, propose des recettes en direct. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Maëlig Georgelin, chef pâtissier de l’entreprise Au Petit Prince d’Auray (Morbihan), propose deux fois par semaine des recettes en direct, sur Facebook. Prochain rendez-vous : ce vendredi 3 avril 2020, à 15 h.

Lors de la première le 27 mars 2020, les internautes ont pu découvrir la recette du brownie en direct sur Facebook. Résultat ? Un carton ! 17 000 vues, plus de 500 commentaires… Devant la réussite du rendez-vous, Maëlig Georgelin, chef pâtissier de l’entreprise Au Petit Prince, à Auray, a décidé de réitérer l’expérience.

Désormais, il propose deux fois par semaine, une recette en live depuis sa cuisine. La liste des ingrédients est disponible sur la page Facebook des boutiques, pour être prêt le jour J.

Prochain rendez-vous ?

Vendredi, avec la recette du Pain de Gênes aux amandes et sa sauce pâte à tartiner. Comme de nombreuses autres entreprises, Au Petit Prince a également été contraint de s’adapter aux mesures de confinement liées à l’épidémie de coronavirus. Deux des boutiques sont fermées (Auray et Baud) mais Carnac et Étel proposent du pain (le matin uniquement).

Livraison à domicile

Un service de livraison à domicile a été mis en place pour les pâtisseries et chocolats de Pâques, pour toutes les personnes résidant dans un rayon de 30 km autour de nos boutiques (Baud, Carnac, Étel, Auray).

Il faut contacter le 02 90 74 19 12, du lundi au vendredi, de 9 h à 15 h 30.

Vendredi 3 avril 2020, à 15 h, recette du pain de gênes aux amandes et sa sauce pâte à tartiner. En Facebook Live : www.facebook.com/patisserie.aupetitprince

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Le chef pâtissier Maëlig Georgelin ne chôme pas. Co-dirigeant avec sa sœur Emeline des boutiques Le petit prince à Etel, Baud, Carnac et Auray, ainsi que du laboratoire de 450 m2 ouvert à Pluvigner l’an dernier, il a enregistré quatre émissions de télé.

Enregistrée en mai, la première émission sera diffusée en octobre sur M6. Il s’agit des Rois du gâteau, avec Cyril Lignac et Frédéric Bau, co-fondateur de l’école du chocolat Valrhona. Dans cette émission avec des candidats du Grand-Ouest, Maëlig Georgelin était dans le jury. « Visuel et dégustation, il fallait choisir parmi six gâteaux de finalistes « , décrit-il. Le vainqueur  » aura son gâteau chez nous pendant un mois. »

Deuxième émission, filmée en juin : Le meilleur pâtissier, pour M6, avec Cyril Lignac et Mercotte.  » Je suis avec eux dans le jury de l’émission de Halloween. Elle passera quelques jours avant «  cette fête. Le thème : « Gâteaux effrayants. » À la suite de ce rendez-vous en première partie de soirée, une Master-class sera diffusée. Le chef alréen a imaginé  » un dessert totalement effrayant et improbable « .

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Le quatrième rendez-vous sur le petit écran n’est autre qu’un Meilleur pâtissier spécial célébrités, toujours avec Cyril Lignac et Mercotte. Il passera en mars. À l’affiche : Laure Manaudou, le footballeur Djibril Cissé, l’humoriste Waly Dia, Christine Bravo, Gilbert Montagné et Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006.  » J’ai coaché l’un des six. C’est assez exceptionnel de faire quatre émissions de ce type « , glisse Maëlig Georgelin. De plus,  » à chaque fois, des reportages montreront la région « . Par exemple, pour Les rois du gâteau, des prises de vues ont été réalisées à Carnac, Saint-Goustan et dans le laboratoire de Pluvigner.

 

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Maëlig Georgelin a créé pour Baud une carte postale en chocolat.

 

« La ville a énormément changé. Elle est très dynamique, superbe ! » Maëlig Georgelin est ravi d’avoir ouvert, avec sa soeur Emeline, en 2013, une pâtisserie-chocolaterie dans sa ville d’origine. « Nous avons d’abord ouvert une boutique à Etel, en 2009, mais on s’était toujours dit qu’on aimerait revenir dans notre ville. On voulait amener un commerce de luxe accessible. »

Le pâtissier de 32 ans a aussi ouvert une école de pâtisserie en 2010, puis une boutique à Auray en 2014. Une succession de réussites qu’il doit à son travail et à sa reconnaissance.

Après des études à Baud, il se lance dans sa passion, soutenu par ses parents. Double CAP pâtissier et chocolatier en poche (deux fois major de promotion), il travaille chez les plus grands, navigue de la Corse à Londres en passant par Courchevel, la Suisse, les Antilles ou le château de Locguénolé. « Les opportunités s’entraînent les unes les autres », résume Maëlig Georgelin.

Les récompenses aussi : Awards de dégustations à Londres en 2007, Médaille d’or aux Trophées de la gastronomie en 2009. Surtout, en 2012, il intègre le prestigieux Relais Desserts International qui réunit 80 pâtissiers parmi les meilleurs au monde.

Avec son équipe de 14 salariés, il conçoit en permanence de nouvelles spécialités en mettant en avant les produits bretons. À Baud, il a par exemple créé une carte postale en chocolat. En 2016, il ouvrira un laboratoire de fabrication de 400 m2 dans la zone du Talhouët à Pluvigner.

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Article du Ouest France, spécial avenir, le 20 décembre 2013

Pour le plaisir du palais, le chocolatier révèle de belles saveurs en associant de grands crus de chocolat à des épices du monde entier. En plus, le chocolat serait un antidépresseur !

« Je n’ai qu’un CAP de chocolatier », confie Maëlig Georgelin, 30 ans, propriétaire de deux magasins à Étel et Baud (Morbihan) et d’un troisième sur Internet, depuis peu. Ce jeune chef a créé son entreprise « Au Petit Prince », il y a quatre ans et demi, avec sa sœur Émeline. Aujourd’hui, ils emploient 11 personnes.

L’un des 80 meilleurs pâtissiers du monde

Maëlig fait surtout partie de « Relais dessert international », un cercle qui réunit les 80 meilleurs pâtissiers du monde. « On se réunit une dizaine de fois par an pour échanger, partager nos recettes et nos découvertes. Entre nous, il n’y a aucun secret. »

Dans son laboratoire d’une quarantaine de mètres carrés, situé au-dessus de son magasin d’Étel, le jeune chef est dans son élément : le chocolat ou plutôt les chocolats. Il travaille une vingtaine de grands crus de chocolat provenant de pays situés autour de l’Équateur, qu’il associe avec des épices de toutes sortes.

Fèves de chocolat, fleur de jasmin

Maëlig explique par exemple que « l’Alpaco de l’Équateur se marie très bien avec la fleur de jasmin ». Ou encore que « l’Otucan du Venezuela plus amer et plus boisé, fera une belle alliance avec des boutons de roses séchés du Maroc ». Que le jus de Yuzu, un agrume qui pousse en Asie, pourra peut-être révéler des notes inédites avec un chocolat Manjari de Madagascar.

« Chaque chocolat a son terrain et sa fève sa typicité », explique le chocolatier qui ne travaille « qu’avec des matières exceptionnelles ».

Expérience en Suisse, aux Antilles, à Londres

Avant de faire voyager ses clients avec ses délicieux chocolats, Maëlig a fait son apprentissage en Bretagne… et à travers le monde. « J’ai débuté chez Georges Larnicol à Quimper et chez Henri Le Roux à Quiberon. Puis j’ai travaillé en Corse, en Suisse, aux Antilles, à Londres… Pendant une dizaine d’années. Voyager permet d’apprendre différentes techniques, de s’enrichir d’idées, de se remettre en question. »

L’enseigne « Au Petit Prince » transforme quelque 7 tonnes de chocolat par an en tablettes, gâteaux, bonbons… « Un bon chocolat ne se conserve pas plus de trois semaines », précise le chef. Les amateurs ne lui en laissent pas le temps !

 

 

Durée
des études
Coût
des études
Salaires
4 ans après la troisième 1100 € à 1600 €
2 ans après la 3e pour le CAP. Un an de plus pour la mention complémentaire. 3 ans pour le bac pro ou le brevet technique. Études gratuites en lycée professionnel public. De 250 € à 500 € par an en lycée privé. Études rémunérées en apprentissage selon l’âge : de 357 € à 929 €. Au départ : 1 100 € à 1 200 € net par mois. Majoration de 20 % maximum possible avec les primes, selon entreprises. Au bout de dix ans : 1 300 € à 1 600 €.
Embauches
Localisation
Profil
2500 emplois par an
2 500 emplois chaque année dans les pâtisseries artisanales, industrielles et dans les hypermarchés qui développent un rayon pâtisserie et dans les restaurants. On recrute en région parisienne, Rhône-Alpes, Alsace… Belles opportunités en Suisse, Belgique, Allemagne, Japon, Australie, USA, Moyen-Orient et pays asiatiques. Travail tôt, le samedi, le dimanche, pendant les fêtes et l’été dans les régions touristiques. On travaille toujours debout. Être habile.

 




Article du Ouest France, le 9-10 novembre 2013, Etel

 Maëlig Georgelin, le gérant de la pâtisserie-chocolaterie Au Petit Prince, finalise sa robe en chocolat avec ses deux chocolatiers, Yoann Rolland et Thomas Pontacq. La robe défilera durant les quatre jours que dure le salon du chocolat de Vannes : « Elle sera montrée trois fois par jour, avec huit autres créations de confrères. On l’a créée en collaboration avec une styliste de Lorient, Claudine Michaud », raconte Maëlig Georgelin. Le thème retenu cette année par le salon est le cirque : « Du coup, on a réalisé une robe légère, avec du papier chocolaté et des étoiles dorées en chocolat. »

Au salon, on retrouvera toute la gamme des chocolats et bonbons du chocolatier, ainsi que les calendriers de l’Avent, remplis de chocolat bien sûr. Et pour ceux qui n’auront pas la chance de déguster du chocolat ce week-end, ils pourront saliver en se rendant sur la boutique en ligne du chocolatier : « Elle sera ouverte entre le 15 et 20 novembre. En plus de la partie chocolaterie, il y aura la confiserie et les macarons », assure Maëlig Georgelin. De quoi envisager les fêtes de fin d’année avec gourmandise.

Du 9 au 11 novembre, Salon du chocolat au parc des expositions de Vannes. Boutique en ligne : www.aupetitprince-etel.fr.




Article du Ouest France, le 11 octobre 2013, pays de Pontivy

Maëlig Georgelin, jeune chef pâtissier dont l’atelier Le Petit Prince est installé à Baud et à Etel, affiche un sourire éclatant. Le 30 septembre dernier, il a été reçu à l’Élysée durant trois heures. Et a pu parler au président de la République, François Hollande. Mieux, il a pu lui faire goûter ses pâtisseries.

« J’étais invité en tant que vice-président du syndicat départemental de la pâtisserie pour célébrer la Saint-Michel, la fête des pâtissiers, raconte Maëlig Georgelin. Au total, nous étions 230 pâtissiers venus de toutes les régions françaises, dont une trentaine  des Meilleurs ouvriers de France et champions du monde, ainsi que plusieurs membres de l’association Relais desserts, dont je fais partie et qui rassemble l’élite mondiale de la Haute pâtisserie française afin de la faire rayonner aux quatre coins du globe ».

Ces grands chefs représentaient toutes les régions françaises. Alors? Impressionné? « Oh oui. Tout le monde ne met pas les pieds à l’Élysée. C’est un honneur d’être reçu par un président de la République quel qu’il soit. C’est le chef de l’État. »

« Je l’ai trouvé très simple ».

Pour le jeune homme, le moment était « étonnant » et loin d’être formel. « J’ai pu m’adresser à François Hollande. Je l’ai trouvé très simple, abordable et à l’écoute. C’était vraiment un moment d’échange sympa, sans gros service de sécurité. Le président évoluait parmi nous. Je me suis permis de lui dire qu’il serait bien de trouver une solution pour que les banques aident les jeunes à s’investir ou à créer des embauches. Il a bien écouté. Il a l’air conscient du problème. Il a précisé qu’il mettait des choses en place avec la banque publique d’investissement. »

Sourire du pâtissier de Baud: « François Hollande a également eu quelques mots pour dire combien il se sentait fier de la pâtisserie française, qui est championne du monde en titre. Partout dans ses déplacements à l’étranger, on lui en parle ».

« Le président raffole du kouign amann »

Chaque région ayant amené ses spécialités, « j’ai pu faire goûter les miennes au président, n’en revient toujours pas Maëlig Georgelin. Le gâteau breton, le far breton et le kouign amann… dont il raffole d’après ce que m’a dit Valérie Trierweiler, sa compagne ». Tous les invités sont repartis avec une veste portant leur nom, le logo de la confédération nationale de la pâtisserie et un drapeau tricolore sur le col.

Maëlig Georgelin retournera-t-il un jour à l’Élysée? « Si on me le propose, je laisserai ma place à un autre, je pense que c’est une expérience enrichissante », glisse-t-il. D’ici là, le jeune pâtissier sera présent aux salons du chocolat de Lorient, les 2,3 et 4 novembre, et de Vannes les 8,9 et 10 novembre, pendant lequel il réalisera une robe en chocolat. Peut-être Valérie Trierweiller accepterait-elle de la porter?




Article du Ouest France, 22/08/2013

C’est une drôle d’interview qu’à vécu ce mercredi après-midi le patron de la pâtisserie Au Petit Prince, à Étel. Une journaliste, spécialisée dans la gastronomie pour le journal américain The New Yok Times, est venue lui rendre visite.

« Elle est venue faire un reportage sur les caramels au beurre salé. Elle cherchait un produit de qualité et un savoir faire français, qui s’inscrit dans la tradition bretonne », explique Maëlig Georgelin, patron de la pâtisserie. Pourquoi cette petite pâtisserie d’Étel ? « Nous faisons partie des Relais dessert international. C’est un groupe qui rassemble les 80 meilleurs pâtissiers dans le monde. »

Au Petit Prince, les caramels, on les fait à la main, en petite quantité. « Pour qu’elle comprenne bien comment on les fabrique, je lui ai fait faire des caramels au beurre salé de A à Z, sous forme de bonbons. » La journaliste américaine à ainsi pu percer tous les mystères de la fabrication des précieuses confiseries, sous l’œil avisé du chef. « Je lui ai expliqué que la principale différence provient de la sélection des ingrédients et de la température de cuisson. »

Et pour communiquer, le chef et la journaliste ont utilisé la langue de Shakespeare. Pas vraiment un problème pour le pâtissier. « J’ai travaillé à Londres un moment. Il me restait quelques bribes d’anglais. »

Une heure et demie plus tard, la journaliste est repartie, emportant avec elle les secrets de la fabrication du caramel. Une rencontre que Maëlig n’est pas prêt d’oublier. « Je n’aurais jamais imaginé avoir le New York Times dans notre petite ville d’Étel. C’est une belle anecdote. »




Article du Ouest France,  17/07/2013

Le pâtissier chocolatier Maëlig Georgelin a remporté le Trophée de l’innovation, concours mis en place par la chambre de commerce et d’industrie du Morbihan.

« J’avais déjà tenté ce concours en 2012. J’avais obtenu une deuxième place pour les ateliers proposés Au Petit Prince, à Étel. L’innovation, c’était des cours de pâtisserie dans une petite commune de 2 000 habitants », confie Maëlig.

Cette année, il a écouté ses clients, dont un certain nombre souffrent d’allergies au gluten, aux fruits à coques ou encore à l’arachide. « Nous avons travaillé en collaboration avec un allergologue de Brest et beaucoup échangé avec mes collègues du Relais Dessert. Nous sommes parvenus à créer une gamme de produits convenant à toutes les personnes allergiques ou aux diabétiques », se réjouit l’entrepreneur.

Une nouvelle verrine, des bonbons et tablettes de chocolat, des pâtes de fruits, ainsi qu’une bûche pour Noël, sans allergène et sans sucre sont désormais proposés Au Petit Prince.




Article du Ouest France, le 24/05/13

Les deux Baldiviens, Emeline et Maëlig Georgelin, âgés de 34 et 29 ans, ont ouvert une nouvelle enseigne, Au Petit Prince au 10, place le Sceillour, à Baud.

L’établissement propose des chocolats et pâtisseries haut de gamme. Ils ont ouvert leur magasin à Etel il y a quatre ans, et ont décidé d’en ouvrir un autre à Baud. Ils ont confié la responsabilité du magasin à Aurélia Le Palud, qui assurera la vente de chocolats, macarons, confiseries et verrines. En septembre dernier Maëlig Georgelin a reçu la récompense du Relais dessert international. Désormais, il fait partie des 80 meilleurs pâtissiers au monde, avec Pierre Hermé.

Ce passionné de pâtisserie a effectué son apprentissage chez Georges Larnicol, à Quimper, meilleur ouvrier de France. Puis, il a passé une année chez Henri Le Roux, à Quiberon, des restaurants étoilés de Courchevel aux Antilles, puis à Londres (il fournissait la Reine d’Angleterre) et Genève.

« Ces dix années ont été riches en expériences. Le fait de travailler dans plusieurs pays m’a permis de découvrir des techniques et des styles différents, d’apprendre à travailler les produits originaux et de trouver mon style en pâtisserie », confie Maëlig.

Contact : Au Petit Prince, ouvert le mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 13h et de 14h15 à 19h. Samedi de 9h à 13h et de 14h15 à 19h. Dimanche de 8h30 à 12h30. www.aupetitprince-etel.fr ou contact@aupetitprince-etel.fr. Tél. 02 97 08 13 34.




Article du Ouest France, le jeudi 17 janvier 2013

Prix Espoir. Le jeune chocolatier d’Etel est un fin cordon-bleu de la pâtisserie. De son laboratoire gourmand, Au petit Prince, il fait le pari de faire déguster ses recettes originales aux quatre coins du globe.

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Maëlig 29ans et sont équipe de fins limiers de la pâtisserie chocolaterie dans sa pâtisserie à Etel, Au Petit Prince.

Entrer dans le top-ten de la pâtisserie mondiale, Maëlig Georgelin à la barre de la chocolaterie Au Petit Prince, à Etel n’en espérait pas tant.

Avec sa récente élection au sein du club Relais et dessert (80 pâtissiers sélectionnés dans le monde), les répercussions, à la fois médiatiques et économiques, ne se sont pas fait attendre. « Quelques invitations à la télé, des interviews dans la presse régionale et nationale et, surtout, un afflux de clientèle qui se déplace parfois d’assez loin pour goûter à nos recettes. Il y a eu la queue dans la rue pendant les fêtes, on n’en revenait pas… ».

« On fuit la routine »

Une vraie chance que ce label Relais et desserts. Sésame pour le vaste monde acquis de haute lutte par le jeune Etellois. Un chocolatier inventif qui, après avoir fait ses premières armes comme apprenti du côté de Quimper, n’a cessé de collectionner une à une les récompenses. En peaufinant son art en Suisse, en Grande-Bretagne, au château de Locguénolé ou chez le renommé Leroux à Quiberon.

En mars 2009, Maëlig Georgelin choisit de se poser au cœur du petit port morbihannais après quelques années de délicieuses bourlingues. Son Petit Prince est un laboratoire de création gourmande.

2013 sera cosmopolite: « Avec mon équipe, on expérimente, on teste, on goûte ensemble, on ose des mariages de saveurs. Les recettes sont parfois éphémères. Certains desserts sont réalisés en séries limitées. On adore les surprises et on fuit la routine. Nous lançons un tour du monde des épices, de grands crus puisés à leur origine, du Brésil au Vénézuéla à la Thaïlande en passant par Madagascar. Nous travaillons exclusivement avec le meilleur importateur de fèves au mondes, une société française d’ailleurs ». Parmi les nouvelles pépites ételloises, un chocolat blond mis au point par Maëlig sur une base de caramélisation et de caséine de lait, pour le goût biscuité et la pointe de sel qui va bien. Nouveauté qui s’ajoute aux spécialités du chocolatier : Ilots de Saint Cado, huîtres de la ria, bonbons tempête… Tout ceci se dévore d’abord des yeux avant de fondre dans le gosier.

2013, une boutique en ligne

En trois ans, l’équipe de Maëlig s’est déjà bien étoffée: 4 emplois en CDI et deux CDD en plus en 2012. Le Petit Prince aura aussi fin 2013 sa fenêtre virtuelle et une boutique en ligne. Vu d’ici, Maëlig est toujours le bon petit pâtissier de la commune. l’enfant chéri des amateurs de douceurs,  va néanmoins quitter son laboratoire au printemps pour échanger, avec ses pairs, les 80 membres du réseau international Relais et desserts. Maëlig s’en délecte déjà. « Le secret n’existe pas entre nous, qu’on s’appelle Pierre Hermé, (star mondiale de la pâtisserie, « The kitchen Emperor » selon le New-York Times) ou Maëlig Georgelin. Et çà, c’est génial.