Melvyn Le Bras durant l’un des ateliers de pâtisserie qu’il a effectué en suivant les conseils de Maëlig Georgelin, via internet.
Entretien avec Melvy Le Bras, collégien.
Comment as-tu été amené à cuisiner autant pendant le confinement ?
Dès le 27 mars 2020, maman m’a proposé de faire de la pâtisserie pendant un direct de Maëlig Georgelin sur Facebook. C’est un Baldivien. Je vais souvent à son magasin, au petit prince, avec mes parents. On aime bien aussi aller aux Salons du chocolat. De plus, maman participe chaque année à son concours organisé à Auray. La première recette était un brownie. C’était tellement bien qu’on a continué à le faire deux fois par semaine. J’ai réalisé tous les gâteaux proposés sur sa page Facebook, sauf les churros, car j’étais seul à la maison et qu’il fallait utiliser de la friture.
Comment t’y prenais-tu ?
Après avoir préparé les ingrédients (c’est souvent maman qui fait), je me connecte avec une tablette au compte Facebook du Petit Prince et j’écoute attentivement tout le déroulé de la recette. Jusque-là, je dégustais seulement avec maman et papa. Et maintenant, je pourrai les refaire à ma famille.
Vas-tu continuer à cuisiner maintenant ? Oh oui, j’adore. D’abord pour le côté scientifique, avec le mélange des ingrédients. Et pour le côté gourmandise.
De là à en faire ton métier plus tard ? Je ne sais pas encore ce que je veux faire. J’ai d’autres idées. Mais c’est un loisir que je souhaite vraiment continuer.
Autrement, comment as-tu vécu le confinement ?
Il y a eu des hauts et des bas. J’ai un jardin, tous mes proches sont en bonne santé. J’arrive à m’occuper. Je ne vais plus au collège depuis le 9 mars. C’est bizarre. Je fais mes devoirs, par le biais de l’ENT du collège. Je fais aussi du sport via Internet. Mes professeurs de l’École de Musique et de Danse de Baud prennent régulièrement contact avec moi et je jardine aussi.
Qu’as-tu trouvé le plus difficile ?
De ne pas pouvoir voir ma famille en dehors de mes parents, et la peur de commettre une erreur lorsque j’allais me promener pendant une heure avec mon papa. Alors que j’ai tout le temps été confiné, j’ai quand même peur de contaminer quelqu’un.