Article du magazine Arts et Gastronomie, mars, avril 2013
Bien caché au fond du jardin, derrière un buisson ou accroché en haut d’un arbre, l’œuf de Pâques est un brin farouche. Il faut s’armer de patience et le traquer avec malice. Une fois trouvé, le piège se referme ! Une bouchée, puis deux, puis trois… La gourmandise a eu raison de vous ! Quels œufs allez-vous mettre dans votre panier cette année ? Nous sommes partis à l’assaut rien que pour vous ! Voici notre butin, à déguster sans aucune once de modération ni de culpabilité.
Au commencement était l’œuf
Derrière sa fine coque en chocolat, l’œuf de Pâques cache une histoire vieille de 5 000 ans. Au fin fond de l’Orient, les Perses et les Egyptiens célébraient l’arrivée du printemps en s’offrant des œufs de poule teintés de couleurs, synonymes de vie et de renouveau. La coutume que nous connaissons aujourd’hui est née plus tard, aux alentours du IVè siècle. Pour commémorer la résurrection du Christ, les chrétiens s’offraient des œufs le matin de Pâques. Depuis, la tradition s’est répandue au-delà des époques, des religions et des frontières, D’ailleurs, saviez-vous que dans les pays germanophones, ce ne sont pas les cloches mais le lièvre de Pâques qui apporte les œufs ?!